Présentation créateur n°4 : Guillaume Porret
- tremplindestyles5
- 5 avr. 2018
- 2 min de lecture
Dans cette interview, nous rencontrons Guillaume. Il est étudiant en 3ème année à l’IESEG et vient de se lancer dans son parcours de créateur, épaulé par Tremplin de Styles. Il nous raconte son histoire et son quotidien à travers les 15 pièces qu’il a créé après seulement 3 mois de travail.
Qu’est ce qui t’a donné envie de créer ?
Depuis tout petit il a toujours aimé bien s’habiller et regarder les créations dans les magazines avec sa mère faisait partie du quotidien. C’est à dix ans que Guillaume a son premier choc en voyant Lagerfeld à la télévision : « Je l’ai trouvé très stylé », dit-il.
C’est il y a un an, après de bons retours sur les dessins qu’il fait, qu’il décide de se lancer. Il sait qu’il n’aime pas la routine. En effet, le travail au bureau et le train-train quotidien : très peu pour lui !
Quelle est ta vision de la mode ?
Tout d’abord il faut souligner une chose : il aime tout dans la mode ! Les croquis, la couture qu’il a commencée il y a un peu plus d’un mois, la réalisation, la créativité, etc… Guillaume ne dort pas beaucoup. Pour lui la mode, c’est « Pouvoir mettre tous les jours des vêtements extravagants ».
Ce qu’il veut, c’est pouvoir créer des collections « genderless » (mixte) pour atténuer la barrière entre les genres. Il s’y attelle déjà avec l’élaboration d’un sac à main pour homme et femme. Enfin, pour Guillaume, la mode c’est également avancer quoi qu’il se passe pour n’avoir aucun regret à la fin.
Quel est ton plus gros échec ?
Étant tout jeune créateur, il n’a pas encore connu de gros échec dans le monde de la mode. Il réalise des vêtements avec de nouveaux matériaux et les erreurs, si elles existent, sont donc des petites erreurs de couture. Cependant, il ne cesse d’apprendre des difficultés qu’il rencontre : « Je peux perdre une journée à m’entraîner ».
Quel est ton plus grand succès ?
Selon lui, le plus dur est d’avoir su concilier la création de sa première collection, l’aspect administratif de la création de sa marque et la vie étudiante qui est rythmé par les cours et les examens. Il aime le fait de concrétiser ses projets en réalisant les dessins qui jonchent ses murs.
Où te vois-tu dans 5 ans, dans 15 ans ?
Dans 5 ans, il se voit déjà à la tête de sa maison et d’au moins une boutique à Paris. Il veut être présent dans les concept-stores et dans certains magasins comme les Galeries Lafayette. Il aura, bien sûr, déjà développé son sac « genderless » et aura fait des recherches pour se développer dans la maroquinerie ou les parfums.
Après 15 ans, il rêve de s’exporter sur d’autres continents avec des collections pour hommes et femmes, de la maroquinerie, la parfumerie mais surtout : il aura le label haute couture.

Guillaume sera sans nul doute quelqu’un dont vous entendrez parler.
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